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Le RSA, un droit aussi pour les jeunes

Dans le cadre des travaux partagés entre la Fondation Jean-Jaurès et Solutions Solidaires, Timothée Duverger propose l'ouverture du RSA aux jeunes. Deux enjeux majeurs : lutter contre la précarité grandissante de la jeunesse et renforcer leur autonomie, gage d'une réelle citoyenneté. 

Dans sa note, le co-directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès souligne le manque de dispositifs d’aides consacrées aux jeunes entre 18 et 25 ans. Un paradoxe quand l’on regarde les chiffres de l’INSEE : en 2018, le taux de pauvreté des 18-24 ans était de 22,7% contre 13% pour l’ensemble de la population.

La France est un des rares pays où se distinguent la majorité civile (18 ans) et la majorité sociale (25 ans). En mettant en exergue ce retard du pays par rapport à ses voisins européens, la note dénonce une faille du système social français.

Elle appelle à une reconsidération du cas des jeunes qui ne bénéficient d’aucune sorte de revenu de base. Quant à la question des enfants de familles aisées qui pourraient profiter d’un système dont ils n’auraient pas besoin, une réponse est proposée. Une contribution des parents seraient de mise pour financer l’allocation de leur enfant.

Différentes solutions sont proposées pour mettre fin à la vulnérabilité économique qui touche les jeunes générations. On parle ici de choix des jeunes entre solidarité familiale et solidarité nationale ou encore d’ouverture du RSA à cette population qui en est encore privée.

Une note à retrouver ci-dessous en intégralité.

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